Chapitre 1 :
Du reflet de la valeur d’une vie humaine
« Si
la vie humaine n’a pas de prix, nous agissons toujours comme si quelque chose
dépassait en valeur la vie humaine…Mais quoi ? »
Saint-Exupéry, Vol de Nuit, 1931
Manifestement, on a du mal à se pencher dans nos
contrées sur cette question… Que vaut exactement une vie humaine ? La
réponse la plus surfaite, qui fait presque cliché, on l’entend tellement,
« la vie n’a pas de prix », une manière de se dédouaner et de se
placer au-delà de la notion de valeur.
Ainsi, en répondant cela, on clôt le débat, la
réflexion.
Bien au-delà du tabou judéo-chrétien(8),
qui s’est institué de manière hypocrite, comme le fait qu’on peut être
propriétaire de la vie d’autrui, l’esclavage aboli depuis peu à l’échelle de
l’Histoire contredit cyniquement la chose….certains accordent à l’échelon
social, soit la fortune, par exemple, une valeur morale de classification des
hommes, tout en refusant, comme en France de dévoiler publiquement ses ressources
, par convention morale… et pourtant, qui n’a pas entendu cette petite phrase
assassine, presque perfide, « Si il est pauvre, c’est qu’il le veut
bien », qui se révèle être un beau lieu commun très pratique quand on
s’estime supérieur par ses petites richesses…bien au-delà de ce tabou, on est
obligé de constater que, pour vivre, il faut pouvoir travailler afin d’obtenir
une certaine richesse, un salaire.
On a besoin de revenus pour manger, se loger, se
vêtir, vivre....
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