lundi 27 mai 2013

Rosaelle: L'honneur perdu de la France

Rosaelle: L'honneur perdu de la France

Cette semaine, je suis tombée sur un billet de Crêpe Georgette, intitulée "La résilience ne se trouve pas rue des Morillons". Je ne suis pas sur mon ordinateur et je ne pourrai vous mettre le lien de suite.
Mais il me semble nécessaire de vous raconter ce qui s'est passé par la suite, en réaction à cette lecture.
Valérie parlait de la difficulté d'avoir un père déporté, au niveau de la mémoire de sa famille et de son identité, lorsque certains parlent de nier les évènements douloureux Français comme la Traite Négrière, par exemple car à terme, cela voulait dire renier aussi la Shoah.
Mais au-delà de la Shoah, son billet a ravivé une vieille cicatrice de mon passé.

Mes deux grands-pères étaient des insurgés, des insoumis, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, ayant refusé de rendre les armes à l'Armistice de 40.
Ils furent donc des traitres, des espions, voire des terroristes, échappant à la fusillade lors de leur capture, des mois plus tard, l'un par son patronyme d'origine germanique, l'autre par son type aryen, le style bon blond aux yeux bleus, dont il avait hérité par le hasard. Mon grand-père, qu'on appelait Pépé, avait les plus beaux yeux bleus que j'ai jamais vus, ainsi qu' un visage d'une régularité incroyable, dans sa jeunesse.
Des années après, son visage trahissait sa vie, mais avait gardé son caractère.  ...............extrait de mon blog Rosaelle

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